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Robert of CrickladeRobert Canut | Robertus Crikeladensis | Robertus Canutus | Robert von Cricklade | Robert de Cricklade
BiographieNé vers 1100? — Mort vers 1174-1179 Robert de Cricklade était à l'origine un enseignant. Il est devenu un chanoine de l'Ordre de Saint Augustin à l'abbaye de Cirencester. Il y a écrit Le mariage du patriarche Jacob (De connubio patriarche Iacob), une introduction à la façon de penser du monachisme, adoptant une façon allégorique traditionnelle d'aborder les fiançailles de Jacob avec Léa et Rachel. Il est devenu le deuxième prieur de Sainte-Frideswide d'Oxford en 1138 ou 1139, où il semble avoir été immédiatement absorbé par les tâches administratives, en particulier à gérer les travaux de construction. Robert a consacré son Anthologie de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (Defloratio naturalis historie Plinii secundi) à Henri II, roi d'Angleterre, composé d'extraits de Pline avec un commentaire bref. Comme Robert l'explique dans le préambule, il cherche à rationaliser l'œuvre de Pline, en s'adressant « aux diligents, surtout aux cloîtrés et aux érudits » (« studiosis et precipue claustralibus et scolasticis »). Le miroir de la foi (Speculum fidei) est un résumé de la croyance chrétienne composé dans l'ensemble d'extraits bibliques, les interprétant à l'aide de sources patristiques et classiques. Le Miroir est surtout connu pour sa condamnation de Pierre Lombard comme un « hérétique », fondé sur sa christologie. Les Homélies sur Ezéchiel (Omelie super Ezechielem) reviennent à l'allégorie, formant une suite aux homélies sur Ezéchiel de Grégoire le Grand. Il se réfère à la mort de Thomas Becket en 1170 et son ton suggère qu'il a écrit avant la canonisation en 1173. Ils sont écrits pour un auditoire lettré et supposent une certaine connaissance des différentes approches exégétiques d'Ézéchiel. L'œuvre est en partie une critique de l'approche de Richard de Saint-Victor à ce texte. Tout porte à croire que le premier manuscrit qui subsiste (Hereford, Cathedral Library, O.iii.10) est un document olographe (Mynors et Thomson, p. 22). Les travaux hagiographiques du prieur sont en même temps les plus influents et les plus difficiles à retracer. Il se rendit à Rome en 1156-1158 en passant par Sicile et Paris, où il a gagné la dédicace de la traduction de Phaedo d'Aristippe et rapporté un livre de médecine grec à Aliénor d'Aquitaine (Haskins, p. 168-170). En Sicile, il a contracté une maladie qui a provoqué un gonflement de la jambe gauche. Il n'a pas été complètement guéri jusqu'à son pèlerinage au tombeau de Thomas Becket. Il a pris conscience des possibilités du pèlerinage comme outil de guérison, comme en attesta sa lettre enthousiaste à Benedict de Peterborough. Il a écrit une vie de Thomas qui a été réutilisée par d'autres hagiographes mais qui ne subsiste que grâce à une traduction partielle en vieux norrois. Les savants ont désigné Robert de Cricklade comme l'auteur le plus probable d'une vie de saint Magnus, également une traduction norroise d'une source latine perdue, écrite par un « meistari Roðbert » profondément influencé par la tradition de Thomas Becket. Plus important pour l'avenir du prieuré, Robert semble avoir consacré son talent d'écrivain à la promotion du culte de Frideswide. Dans sa réécriture d'une vie anonyme du début du XIIe siècle, il élimine certaines confusions au sujet de la géographie d'Oxford et il en améliore le style. Le texte qui en résulte est aussi anonyme dans les manuscrits, mais il a été attribué de façon convaincante à Robert (Blair, p. 80). Giraud de Barri, qui le décrit comme un « ancien homme », raconte que Robert a passé des années à chercher des manuscrits du Sefer Yosippon de Flavius Josèphe (De principis instructione 1.17). Le prieur est documenté pour la dernière fois en 1174. Il était mort avant la traduction de Frideswide le 12 février 1180, qui s'est produit au moins plusieurs mois dans le priorat de Philippe. Un commentaire sur les psaumes parfois attribué à Robert de Cricklade (Oxford, Bodleian Library, MS Laud misc. 454; Stegmüller, *Bibl.* 7453) serait peut-être une œuvre de Robert de Bridlington (Warner et Gilson, Catalogue of Western Manuscripts in the Old Royal and King's Collections, t. 2, p. 73, concernant British Library, Royal MS 3 B. xi; Sharpe, Latin Writers, p. 532). Dictionnaires et encyclopédies Œuvres: BibliographieGénéralités
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