Arreste toy, mon esprit, arreste toy, demeure. Voy qui te suit, qui te huche et appelle. Pour quoy refuy tu ton salut? Jusquez a quant seras tu miserable, fuitif par l'orrible desert, par la forest tenebreuse, sterile, seche et hideuse…
Explicit:
… Conduisés moy, car je voy peu. Jamaiz ne me laisséz, se mesmement le vouloye, jusquez a tant que je habite seürement et perseveranment aveuc mon Dieu et vous en pardurable gloire.
Ouy, Gilbert, « Trois prières françaises inédites de Jean Gerson », Mélanges de langue et de littérature françaises du Moyen Âge offerts à Pierre Demarolle, éd. Charles Brucker, Paris, Champion (Champion-Varia, 31), 1998, p. 27-38.